A l’occasion de la souscription d’un contrat d’assurance auto, la description du risque est une étape fondamentale dans la mesure où elle influencera notamment le coût de celui-ci. Néanmoins en matière de circulation routière, ce risque correspond à plusieurs aspects qu’il convient d’évoquer successivement parce que cela facilitera grandement la compréhension.
Le conducteur conserve son passif routier même s’il change d’assurance auto
Tout d’abord sur le fondement de la logique de l’assurance auto malus, le risque peut être inhérent à l’antériorité routière d’un usager de la route. Néanmoins, cette composante ne résulte pas de la décision de la compagnie d’assurance puisqu’elle est seulement chargée de son application conformément aux dispositions de la partie administrative du Code des Assurances à ce sujet. En effet lorsqu’un assuré rejoint une nouvelle compagnie d’assurance, la précédente transmet un relevé d’information à la nouvelle dans l’optique de la continuité de l’application du mécanisme du coefficient de réduction-majoration plus connu sous l’appellation de bonus malus auto.
Par ailleurs, c’est également le même système qui s’applique dans l’hypothèse d’un contrat d’assurance auto résilié puisque l’assuré en quête d’une assurance pour résilier devra se tourner vers une nouvelle compagnie d’assurance tout en conservant son passif routier.
En outre dans le cadre de l’établissement d’une corrélation entre le risque routier et le coût de souscription d’un contrat d’assurance auto, il convient d’évoquer la situation propre de chaque conducteur. Ainsi, la compagnie d’assurance est préalablement amenée à interroger son futur client à propos de nombreux éléments relatifs à ses habitudes de conduite.
Il en ressortira une détermination tarifaire personnalisée correspondant au risque qu’il représente. Il s’agit d’une méthode parfaitement traditionnelle en matière d’assurance et que nous retrouvons notamment sur le terrain de l’assurance habitation dont la souscription est également obligatoire sur le territoire hexagonal. Il est évident qu’un studio ne doit pas afficher le même coût en assurance qu’une propriété de plusieurs hectares. C’est pourquoi, cette logique prévaut également dans le cadre de la souscription d’un contrat d’assurance auto.